Taylor, fait ta valise. Taylor, ramasse tes affaires, on part. Taylor, oublie pas que c'est exceptionnel, ce que je fais pour toi. Allez, ne fait pas cette tête. Y'a plein de gens qui mériteraient ton statut, tu sais. Taylor ... TAYLOR !

« Hein? »
Il n'écoutait pas un traitre mot de ce que son beau-père disait. Faut dire que dès que ce type ouvrait la gueule, Karl devenait soudain très dur d'oreille. Il posa un genou contre le décor de plastique devant lui dans la petite voiture, n'étant pas étonné d'arriver avec un train de retard en Floride. C'est là qu'il pu enfin échapper aux recommandations diverses de la part de l'autre homme qui lui balança ses affaires au visage. Il leva les yeux au ciel sous les adieux rapides et traina les pieds jusqu'au pont, s'arrêtant devant l'escalier qui menait à la grande porte du paquebot.

Déjà, l'envie de tourner les talons était présente. Ce doit être pour cette raison, d'ailleurs, que lorsqu'il fit un pas de plus, une corde épaisse s'enroula autour de ses pieds, le faisant tomber tête la première contre son sac à dos. Une chute assez marrante qui fit pouffer de rire une demoiselle qui attendait aussi et se chargea de venir l'aider. Il lui jeta un regard agacé, mais la remercia quand même avec politesse, entrant par la suite en suivant les autres.

Quelle ne fut pas sa surprise lors de sa première journée à glander au sein de cette grosse maison flottante lorsqu'il tourna à l'angle d'un couloir afin de rejoindre les cuisines, tombant ainsi nez à nez avec un fantôme de son passé. Cette petite bête curieuse mesurait près de deux mètres et était affublé de nombreux piercings. Ils se dévisagèrent un moment, Ephram étant proche de la syncope, les yeux ronds comme des billes.

« PUTAIN, KARL, T'ES PAS MORT ?! »
« Non, je respire là. »
Un simple rire sarcastique se fit entendre de la part d'Evil qui serra soudain les poings jusqu'à ce que ses muscles se contractent à foison, rendant son regard encore plus enflammé que d'habitude. D'ailleurs, il tenta même d'attraper son ex-ami par le col, mais celui-ci l'avait déjà dévié, se remettant en marche, suivit de près par un Ephram fort agacé.

« J'peux savoir c'que tu fous ici?! »
« J'ai un billet, comme tout le monde. »
« Non mais je l'emmerde ton foutu billet hein!! »

Karl se contenta de tourner la tête vers Ephram, l'examinant une minute avec un air parfaitement indifférent. Il ne s'attendait pas à le voir ici, mais dans un sens ça lui fait plaisir. Ça veut dire que Charlie y est aussi (ou pas). Il haussa simplement les épaules puis rangea ses mains dans ses poches de pantalon. « Fait comme si tu me connaissais pas alors. »

Et déjà Ephram de lever les bras au ciel dans une magnifique démonstration d'énervement incontrôlable. « MAIS OUI ET QUOI ENCORE ?! » Karl retira ses lunettes et essuya les verres avec le bout de sa chemise, ayant déjà des envies de balancer Eph par-dessus bord, mais il contrôla cette envie parce que l’ascenseur venait de faire "ting". Sa seule réaction fut de monter à bord non sans un sourire forcé et ironisé en direction du jumeau qui semblait avoir envie de se taper la tête contre le mur.

Les portes se refermèrent finalement devant lui.

Et là, il attend sagement que ce soit le bon étage, des gens embarquant de temps à autres dans l’ascenseur.

Tu pars. Pourquoi? Parce que c'est comme ça. Parce que ta mère ne veux pas que tu sois dans cette maison. Mais, je viens a peine de revenir... Ce n'est pas le point, tu t'en vas et c'est tout. Papa, tu es ... Sérieux, tu ne reviendras pas ici. D'accord, je vais faire ma valise. Tu ne seras tout de même pas à la rue. Ah bon? Tu iras faire le serveur sur un bateau de luxe, tenu par un vieil ami de ta mère. Un ... serveur? Tout à faire, maintenant ouste. Tu pars dans quelques minutes.

Sa valise maintenant à la main, devant l'énorme paquebot, Niwa maintenant renommé Storm pour l'occasion et sous la grande colère qui l'amine sans pour autant le démontrer (puisqu'il affiche un charmant sourire à une demoiselle) le jeune homme entame le pas, montant le petit pont en bois qui relis le quai et le paquebot. Pas la peine de dire que sa chambre n'est surement pas mieux que les ruelles puantes ou il dormait dans le temps. Dans un soupire, ayant déposer sa valise sur son lit, partageant sa chambre avec un membre de l'équipage un peu trop crasseux, mais quand même sympathique, il se rendit aux étages supérieur.

Son regard passa des couloirs, aux pièces, aux gens présent et qui semble trop joyeux. Des adolescents du même âge s'éclatant alors qu'il doit faire l'abrutit qui sert tous et toutes, même les plus détestablement riche, alors qu'il possède le même statut. S'essuyant les mains après un quart de travail, le jeune homme s'arrête devant les portes de l'ascenseur, attendant celui-ci avec un petit soupire bien audible.

" Dure journée Storm?
Mhmh ... " Répondit-il avec un faible sourire alors que la porte s'ouvre brusquement, relevant les yeux sur ... " ...Karl? " Perplexe, il secoue la tête puis tourne les talons.

" J'ai besoin de sommeil... "

Alors là, c'est le clou du spectacle. En plus d'Ephram, voilà Niwa qui se pointe. Et dieu sait qu'il ne pourrait QUE le reconnaitre au premier coup d'oeil, quelle que soit sa couleur de cheveux. Il fronce les sourcils puis rattrape le jeune homme par le bras, manquant de s'écrouler à nouveau il décide plutôt de déposer ses valises. "C'est dingue je viens de croiser Eph et maintenant te voilà." Il doit avouer que le choc de voir Niwa est plus grand que pour Eph par exemple parce qu'en plus de ne pas avoir eut de contact avec le jeune homme, il se rappelle très bien avoir eut des sentiments pour lui, ce qui anime chez lui une sorte de "gêne" occasionnée par sa débilité profonde de mec trop renfermé qui, en ce moment, hésite entre sourire ou attendre la baffe, quoi.

Eph... Ephram?!! EPH EST ICI !!!!!! Dans un soupire, le jeune homme observant maintenant Karl, perplexe encore. D'ailleurs, ses grand yeux bleu son toujours poser sur le jeune homme, grand ouvert. C'est difficile de remettre toute l'histoire dans sa tête, l'oublie n'est pas présent pour lui, ce qu'il trouve quand même désagréable puisque par moment, il aurait bien aimer ne plus être au courant de son passer. Mais bon, surement que c'est la même chose pour le groupe au complet quoi.

" Tu ne me manquais pas. " Dit-il en fronçant les sourcils soudainement. " J'ai pas envie de reprendre contact avec vous. " Rétorque le jeune homme en détournant le regard.

C'est vraiment désagréable de les revoir. Du moins, de revoir le jeune homme qui fut longtemps un énorme coup de coeur ... mais dont le jeune homme se foutait totalement.

Il le regarde un instant puis lui relâche le bras. C'est bon, il a eut sa baffe. Il détourne le regard, hésitant sur la marche à suivre. Ça n'a jamais été sa tasse de thé et avec Niwa c'est encore plus compliqué, parce qu'il ne comprend pas (ou ne veut pas comprendre) sa façon d'être plus difficile d'accès, croyant qu'il se fiche de lui alors que ... « Je t'aime toujours. » Autant être honnête, et comme il a changé un peu, dire ce genre de choses ne le dérange pas. Il soupire légèrement puis ramasse ses affaires en se penchant. « Je ne pensais pas te revoir un jour ... » Il relève le regard vers lui. « Tu as changé ... en bien. » Il se contente de s'approcher, lui redresse le menton puis lui effleure la mâchoire de son pouce et se remet finalement en marche.

Il l'aime toujours? Franchement, il est tout de même gonfler de lui dire ça comme ça. Éclatant d'un rire cynique, Niwa se retourne vers Karl et lui balance une chaussure derrière la tête, le regard plus sombre que d'habitude. " Tu m'as laissé seul avec ma famille de MERDE. Vous êtes tous partis en laissant Mika et moi seul .... " Et encore, il en veut à Mika parce que celui-ci aussi, a disparut avec le temps. Serrant les poings, rigolant toujours. " Tu m'aimes. Tu pensais pas me revoir... JE CROIS BIEN. TU N'AS PAS CHERCHER À LE FAIRE !!!! " Comment ... " Je vous ai chercher partout au point ou ma mère ma foutu a la porte, me trouvant trop dégueux pour vivre dans sa grosse maison de merde ... Mais ça, vous devez en savoir rien a foutre hein. " Il le contourne, prenant le visage de Karl et l'embrasse langoureusement, collant son corps contre le sien pour finalement se reculer. " Garde le en souvenir. Parce que c'est tout ce que tu te souviendras à partir de maintenant, connard. " Reprenant sa route vers l'ascenseur, il frappe avec la paume de sa main sur le bouton de l'ascenseur, bouillonnant de rage.

Il se frotte la tête, la chaussure lui ayant tout de même fait mal. Il fronce les sourcils et regarde Niwa avec un air tout à fait surprit. C'est rare, chez lui, mais là il est tout de même très étonné que la situation en soit devenue ainsi. Il se contente de sursauter intérieurement lorsque le jeune homme l'embrasse, ne comprenant pas pourquoi soudain il fait cela si justement il l'emmerde comme il le dit si bien. Sa seule réaction est de l'attraper par le bras à nouveau avant qu'il ne monte à l’ascenseur. "Je ne sais pas pour les autres, mais moi je t'ai cherché. Sauf que tes parents ne m'ont jamais laissés la chance de te voir."

Aussitôt il déprend son poignet de la main de Karl puis fronce les sourcils. Ses parents ont fait ça? Eux qui voulait qu'une chose ; le voir mourir et croupir dans une vieille ruelle merdique. Serrant les dents, il croise les bras et détourne le regard. Bon, d'accord. Possible que Karl est voulu vraiment le contacter, mais voilà. La raison est la même, ils ne sont pas vue ni même ... " Pourquoi tu ne m'as pas écris alors ? " Une boite mail, tout le monde à cela. Et son nom et nom de famille n'est pas si difficile à trouver. Sachant que c'est son adresse email également. " Tu es nul. "

Il semble plutôt agacé. "Je t'ai écris aussi, mais je n'ai jamais eut de réponse alors autant dire que c'est toi qui voulait vivre autre chose." Il détourne le regard. "Ça remonte à quoi cette histoire. Deux ans ?" Il se passe une main dans sa chevelure devenue très sombre et pousse finalement Niwa à entrer dans l’ascenseur, faisant la même chose. C'est vraiment un endroit luxueux ici au point où il ne se sent pas vraiment à sa place, mais bon, en même temps hein ... Il s'humecte les lèvres. "Bref ..."

" QUOI? Mais je n'ai jamais rien reçu ! " Grognant vivement, il recule puis s'adosse contre le mur en vitre, détournant le regard. Les mains se pose contre la petite rampe, s'appuyant sur celle-ci dans un long soupir. C'est vraiment stupide et sérieusement de savoir que Ephram est aussi présent, ce qui l'agace encore plus, surtout que bon ... c'est deux là, c'était toujours trop intense pour être vrai. " La dernière fois qu'on s'est fait, je me suis fais baiser par Ephram parce que t'étais trop con pour me dire les trois mots que tu viens de me dire. "

Il ne le regarde pas cette fois, fixant les boutons lumineux sur le mur. Les paroles sont évidemment difficiles à entendre, mais dans un sens ça ne l'étonne pas. Pas parce qu'il considère Niwa comme quelqu'un de facile, mais simplement parce que Niwa a toujours aimé taquiner le jumeau qui lui prenait souvent la mouche et on sait comment ce genre de relation se termine bien souvent. L'idée que le jeune homme puisse avoir été dans les bras de cette bête sauvage ne lui plait pas du tout et l'agacement se lit sur son visage tout comme son regard qui se voile de déception. « Effectivement, j'étais trop con pour te le dire et j'en suis désolé » Bien qu'au fond, il sache que ces excuses ne servent à rien.

Un regard oblique. Niwa reste un moment silencieux puis détourne le regard attendant que le 'ting' sonne et que les portes s'ouvre, parce que franchement l'ambiance le pèse et son souffle commence déjà à lui manquer. Lui pauvre enfant doté de difficulté respiratoire quand la colère, le stresse ou autres détails emmerde sa vie. Quoi faire maintenant, il lui en veut énormément de lui dire que maintenant 'Je t'aime.. ' Lui qui depuis longtemps attendait les mots du jeune homme. Des excuses ne suffisse pas en effet... Soupirant, il relâche la rampe puis fait un pas vers la porte, celle-ci s'ouvrant vers l'étage des cuisines et autres. " Ravi de t'avoir revu. Bon séjour et profites bien des petites blondasses, elles sont facile à avoir. " Lâche t-il sans un regarde, reprenant sa marche en croisant les bras sous un frisson qui le prend.

Il le regarde sortir et espère plutôt autre chose, se contentant de le suivre puisqu'il devait sortir au même étage, lui aussi, de toute façon. Il s'humecte les lèvres à nouveau et glisse finalement ses bras autour de la taille du jeune homme, venant déposer ses lèvres au niveau de la nuque bien visible du garçon, mordillant légèrement la peau. Il faut dire qu'il ne s'attend pas à un miracle, mais l'envie de l'avoir dans ses bras comme ça perdure depuis très très longtemps. Même depuis ce temps où on l'appelait le rat d’égout.

Cette fois, c'est pas un frisson qui le surprend, mais bien une bouffée de chaleur. Fermant les yeux sous le contact des bras et des lèvres contre sa nuque. Beaucoup de gens verrait Niwa comme un être fragile, désorienter et qui ne sait pas vraiment ce qu'il veut, hors c'est totalement l'inverse. Ce jeune homme saurait se défendre devant de grosses brutes, armés ou pas. Ce jeune homme sait comment survivre dans les grandes villes, seul et dans les pire ruelles qui soit ... Mais poussé le dans les bras de la personne qu'il aime et c'est totalement un être changer qui s'y retrouvera. Repoussant de nouveau Karl, il fronce les sourcils puis le repousse vers le mur, plaquant le dos contre celui-ci en venant prendre les lèvres avec gourmandise. C'est dommage tout de même... que cela ait pris tout ce temps, avant de pouvoir y goutté réellement. Enlaçant lentement les bras, il donne un élan assez sec et bref pour venir entourer les jambes contre la taille de Karl, ayant un peu attirer le jeune homme dans l'impulsivité du baiser et l'envie d'être fusionnel.

Il ne s'attendait pas à être rejoint de cette façon, se laissant plaquer au mur et accepte avec plaisir de prendre Niwa dans ses bras, le serrant contre lui avec aisance puisque même s'il a un peu grandit, il demeure petit pour son âge. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'il répond au baiser avec langueur, ses doigts experts glissant sous le haut du jeune homme et effleure le dos qu'il connait par coeur, ayant côtoyé ce jeune homme durant toute son enfance et son adolescence. Son coeur bat la chamade d'avoir la chance de vivre ce moment, lui qui normalement ne s'intéresse pas aux autres n'a toutefois jamais cessé de garder un oeil sur le jeune asthmatique qui semblait pourtant n'avoir d'yeux que pour Mika. Comme quoi les choses évoluent avec le temps. D'ailleurs une question lui brûle la langue après que le baiser soit fini. "Tu as revu les autres toi?"

Les autres? Mais il s'en fou en ce moment des autres. Étant dans un recoin de couloir, sombre sans que personnes ne puissent vraiment les voir et les déranger. Niwa soupire, haussant les épaules maintenant les pieds sur le sol. " Je m'en fou des autres. " Bon, c'est pas vraiment vrai. Il serait ravi de revoir Mika et Charlie. Mais Ephram... Sachant comment ça se termine toujours, autant dire qu'il vaut mieux pas. Sans attendre, il défait le pantalon de Karl puis s'agenouille, abaissant les tissu sans problème et sans délicatesse. " ... Savoir qu'Eph est ici, me rend fou de rage. " Dit-il avant d'engloutir la verge du jeune homme debout, devant lui. Entamant ainsi avec ses lèvres un va et vient assez lent, puis plus rapide sans pour autant sembler pressé dans le geste.

Il fronce les sourcils lorsqu'il lui dit qu'il s'en fout des autres. Évidemment, il se doute bien que ce n'est pas le cas et que Niwa ne voit juste pas l'intérêt de la question pour le moment, cela dit la suite le laisse encore plus perplexe, ses lunettes glissant de sur son nez, demeurant sur le bout du nez sans bouger, encore heureux. Il observe Niwa qui s'amuse à lui abaisser le pantalon puis écarquille les yeux lorsqu'il s'amuse à le prendre en bouche. Alors là. Pfiou. N'ayant pas eut droit à ce genre de choses depuis un très long moment, il se contente de fermer les yeux en arquant la tête vers l'arrière soupirant d'aise. Ce genre d'acte avec son ami et plus qu'ami, il faut le dire, lui offre une drôle de chaleur dans le corps. « Il a pas mal changé. Physiquement, en tout cas ... »

Il s'en ... FOU ! Mordant la verge du jeune homme, il se retire puis regarde Karl, ne touchant plus du tout au sexe de celui-ci, le laissant ainsi. " Cool. J'irai lui dire bonjour et avec un peu de chance, on baisera un moment puis après bah, on fera nos retrouvailles tous ensemble, t'en pense quoi. " Lance t-il, frappant le sexe du jeune homme en se redressant, l'observant droit dans les yeux, lui tenant la mâchoire. " Ferme-là avec Eph, sinon je te mord la queue jusqu'à ce que tu pisses rouge. " Après tout, pourquoi il lui parle d'Eph avec qu'il lui fait une fellation. Soupirant, il relâche la mâchoire, massant de nouveau le sexe en le tiltant, ne voulant pas qu'il perde de l'excitation puis s'abaisse de nouveau, reprenant sa besogne.

Il grimace lorsqu'il le mord puis l'observe en fronçant les sourcils et lève les yeux au plafond. "C'est bon, je dis plus rien." Il vient glisser ses mains sur la tête de Niwa, lui caressant les cheveux, s'attardant sur sa nuque, touchant les petites mèches blondes avec une certaine douceur. C'est agréable de pouvoir le toucher à nouveau, mine de rien. Il sent son corps se remplir de petites bulles de chaleur, ayant la douce impression que l'excitation monte au lieu de descendre.

Lentement avec beaucoup d'application, il s'amuse contre la verge. L'enfonçant le plus loin possible dans sa gorge, s'étouffant ou se donnant presque le gout de gerber, mais quand même pas au point de le faire vraiment. Retirant le sexe, il le reprend une fois de plus, allant plus lentement ou plus rapidement, sa main l'aidant à la base. Son excitation est tout aussi présente, mais ce n'est pas un problème pour lui. En ce moment tout ce qui compte, c'est qu'il puisse avoir la semence de Karl en lui, qu'importe le moyen d'y parvenir. Sa langue s'amuse sur le sommet, descendant la langue sous le sexe, il s'attaque maintenant aux sacs, les embrassant et mordillant un moment.

Il le laisse évidemment faire, ne contrôlant plus vraiment ses faits et gestes puisque le plaisir est réellement incroyable. Il ferme les yeux à nouveau, se laissant enivrer par les sensations qui lui tirent des frissons et l’amène parfois à sursauter, se laissant par la suite "caresser" en laissant échapper quelques soupirs de plaisir longs et agréables à l'entente. Sa voix un peu plus mature qu'à l'origine articule un simple et léger "Niwa..." qui se perd dans le silence du couloir, ses doigts se serrant un peu contre le blond des cheveux.

Les joues rougis par l'activité qu'il fait en ce moment, le jeune homme ré-ouvre les yeux en l'observant attentivement. L'envie de le laisser là, en plan est réellement tentant, mais ... ce n'est pas une chose qu'il fera, se redressant en le regardant de nouveau droit dans les yeux. Ne le quittant toujours pas, il défait son pantalon et l'abaisse tout comme son boxer. " Prend moi, maintenant. "

Il se contente de le regarder faire, semblant tout de même interdit et pas à la fois. Après tout, ils ne sont pas des gens comme les autres. Il se contente de s'approcher un peu puis pousse le garçon contre le mur et vient s'enfoncer en lui sans le moindre problème, glissant ses doigts dans la chevelure à nouveau avec un peu plus de force puis vient lui lécher les lèvres avec une certaine sensualité en donnant quelques coups de bassin.

Retirant son pantalon qui gênait ses chevilles, il enroule les jambes contre les hanches de Karl, fermant les yeux en serrant les poings, les bras autour de la nuque. " mmmm... " Depuis l'temps. Faire l'amour avec Karl lui trotte dans la tête, ce qui maintenant est un fait qui se réalise. En même temps, il compte bien lui faire payer quand même le fait qu'il soit parti sans un mot. Et il fera payer tout les membres de ce groupe qui jadis, fut plus souder qu'une famille. " Plus vite ... " Quémande le jeune homme dans un grognement de plaisir.

Il l'enlace volontiers lorsqu'il grimpe contre lui, ses doigts effleurant le bas du dos et le postérieur, massant les fesses en donnant des coups de bassin plus rapides. Il ne pense pas à ce genre de choses, lui qui est pourtant si poussé sur la réflexion habituellement. Il se contente simplement de poursuivre l'aventure, appréciant simplement la cohérence de leur corps qui s'enlace et se détend pour mieux revenir à la charge. Ses lèvres s'amusent toujours avec les siennes sans jamais pourtant offrir un baiser.